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#PROJETS D'ARCHITECTURE PUBLIQUE
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La YTAA transforme une vieille villa en un musée avec des surfaces irrégulières sombres et une base vitrée à Bucarest
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Le cabinet d'architecture YTAA - Youssef Tohme Architects and Associates, basé à Beyrouth, a transformé une villa des années 1930 en un nouveau musée d'art contemporain, avec des surfaces sombres irrégulières et une base vitrée, à Bucarest, en Roumanie.
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Appelé MARe - Le Musée d'Art Récent, le musée de 1 580 mètres carrés est situé sur un terrain d'angle - et de loin, il est perçu comme un petit appartement mais quand on s'en approche, sa façade irrégulière donne une impression d'intimité pour entrer dans l'immeuble.
Pour former son concept, le studio a bénéficié de cette question : "Comment produire de l'architecture dans une ville décrite par ses destructions, où la population a si longtemps été diminuée dans son pouvoir de mémoire et son individualité ?"
Dans cette situation de discontinuité, il s'agit d'éveiller le regard : Convoquer l'histoire comme une nouvelle d'actualité. C'est un acte fort, un acte politique que le cabinet d'architecture franco-libanais YTAA se propose de remettre en cause.
Le projet, dirigé par l'architecte Youssef Tohme, a mis l'accent non seulement sur la fonction architecturale, mais aussi sur la fonction symbolique et urbaine. Le bâtiment est érigé sur un socle vitré, et est ouvert au public, la maison reproduite devient simultanément une pièce de musée et un cri à la ville, à la confrontation, à la culture.
Radicale et risquée, cette réponse permet d'échapper à l'opposition binaire entre une situation antérieure et une situation nouvelle en construisant une troisième voie : celle de la transformation de l'archétype historique de la villa imaginée comme une figure fantomatique générant continuité et questionnement
En construisant ce dispositif explicite d'un soulèvement physique de mise en valeur de la maquette, l'architecte sensibilise à cette ville polycentrique qui regorge de qualités en termes de juxtaposition et d'imbrication des époques, d'irrégularité et de durabilité.
" En plus d'exprimer une forme de résistance à la tabula rasa et à la mondialisation qui touche particulièrement les jeunes démocraties, la préservation et la réinterprétation de cette morphologie familière pour abriter un musée permet d'introduire une autre dimension très importante du projet : l'espace de la vie quotidienne, de l'individu, de la subjectivité ", a déclaré la YTAA
"Avec une surface relativement petite pour une institution, MARe se développe selon une logique de multiplication et d'amplification des espaces tant horizontalement que verticalement."
Au sous-sol, comme au grenier, il y a des espaces d'exposition collective temporaire, tandis qu'au premier et au deuxième étage se trouvent les collections permanentes.
Cette simple distribution est perturbée par un atrium central contenant deux escaliers. Au lieu de clarifier la visite et de rassurer le visiteur, ce vide intermédiaire - par les lacunes qu'il crée, les vues qu'il cache, les situations de friction qu'il induit - perturbe les mouvements
Deux boîtes noires logées en demi-niveaux dans ce dédoublement clair-obscur participent à cette interférence et exposent des œuvres d'artistes internationaux. Cette disposition non systématique des espaces de circulation est pour l'auteur, favorable aux confrontations humaines, aux situations d'intimité ainsi qu'à une poussée vers les rencontres.
"Pendant les années de dictature, les habitants de Bucarest ont été obligés de trouver et d'inventer leurs propres espaces d'échanges et de liberté pour survivre et exister en tant qu'individus", a déclaré Youssef Tohme, fondateur de YTAA
"C'est une caractéristique de la vision et de la pratique de l'espace dans la ville. MARe parle de la société roumaine et de la façon dont les gens envisagent leur avenir", a ajouté l'architecte
Ainsi, dans ce musée, l'espace social, l'espace de l'individu et l'œuvre d'art sont fusionnés. C'est une situation très spécifique, un riche destin du regard comme moyen de placer les œuvres d'art dans le contexte de la Bucarest passionnée d'aujourd'hui.
Les faits du projet
Tapez : Musée
Ingénieur conseil en structure : Ductil Tech
Conservateur : Erwin Kessler
Zone bâtie : 1 580 m2
Chef de projet : Antoine Touma
Architecte local : PZP Architectura
Ingénieur conseil en mécanique : Wissam Tawil & Associates / MEP engineers S.A.L
Ingénieur électricien conseil : Wissam Tawil & Associates / MEP engineers S.A.L
Architecte paysagiste consultant : Ana Marti Baron
Entrepreneur général en béton : Colina Development SRL
Entrepreneur général de finition : Colina Development SRL
Client : Privé