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Franchissez la nouvelle porte architecturale du Rubenshuis pour découvrir l'univers du peintre flamand

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Le nouveau bâtiment des architectes Robbrecht et Daem à la Rubenshuis, à Anvers, encadre l'univers privé de Rubens en intégrant une bibliothèque et des bureaux modernes dans l'axe historique de l'art et de la nature du maître

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Pour découvrir l'œuvre du grand peintre du XVIIe siècle Paul Rubens, il faut se rendre dans la salle Rubens du Musée royal des beaux-arts d'Anvers, où son chef-d'œuvre, L'Adoration des Mages, est accroché à côté d'autres œuvres qui témoignent de son étonnante diversité et de son empathie. Pour comprendre qui il était, il faut visiter le Rubenshuis, beaucoup plus petit, et ses jardins, situés à proximité, qui ont récemment été dotés d'un nouveau bâtiment d'entrée - que l'on pourrait considérer comme une porte d'entrée dans le monde de l'artiste flamand - par l'agence d'architecture anversoise Robbrecht en Daem.

L'espace culturel comprend une introduction à la vie de Rubens, au sous-sol, un espace d'accueil public à double hauteur au rez-de-chaussée, une bibliothèque ainsi que des bureaux aux étages 3, 4 et 5.

Un voyage à travers la Rubenshuis et l'univers du peintre flamand

Le bâtiment, qui n'a aucun lien physique avec la maison historique, offre néanmoins une entrée et une vue sur l'univers domestique que l'artiste-génie s'est construit. En 1608, Rubens revient d'Italie dans les rues médiévales d'Anvers, après s'être imprégné de l'œuvre de ses prédécesseurs italiens de la Renaissance et s'être fait un nom.

À son retour, il achète une maison flamande à pignon en escalier qui donne sur la prestigieuse place Wapper. Il la rénove et, créant une cour, conçoit et construit en face un nouvel atelier dans le style maniériste italien. Il crée ainsi un axe qui part de la porte, passe par un portique et un jardin symétriquement planté pour aboutir à un pavillon classique, point culminant de cette ligne.

Robbrecht en Daem a conservé cet axe - entièrement réalisé par Rubens - et a placé son nouveau bâtiment sur le côté, ne démolissant rien d'autre qu'un vieux mur, qui donne une autre entrée sur la rue commerçante à la mode de Hopland.

La structure de Robbrecht en Daem ne s'inspire ni du passé italianisant ni du passé flamand, mais donne une impression de modernité en deux façades ; une façade plus classique donne sur la rue. Ici, le concept de l'étagère - ce coin du jardin est apparemment l'ancien emplacement de la bibliothèque de Rubens, démolie depuis longtemps - est le plus fort, bien que les minces colonnes de béton soient absentes de la section centrale, permettant à un maximum de lumière de pénétrer dans l'atrium de l'entrée.

Cette relation entre les colonnes et le vitrage est inversée sur la façade arrière, les colonnades n'étant présentes qu'à l'extrémité du bâtiment et le vitrage étant prédominant à tous les étages. Du côté de la rue, cette stratégie à deux issues convient à la symétrie élégante des bâtiments Beaux-Arts de Hopland. À l'arrière, il s'agit d'une architecture moderniste audacieuse qui s'ajoute à la variété historique des bâtiments entourant les jardins.

D'un point de vue symbolique, cette façade vitrée ininterrompue est également un moyen d'assurer la relation entre le jardin récemment replanté, la Rubenshuis proprement dite et la vie et le travail de ceux qui se trouvent dans la bibliothèque et les bureaux. À l'intérieur du nouveau bâtiment de cinq étages, on n'est jamais qu'à quelques pas d'une vue sur la maison et le jardin et sur l'axe qui les traverse : le cœur d'un monde privé qu'un véritable maître a créé pour lui-même.

robbrechtendaem.com

rubenshuis.be

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